dimanche 24 mars 2013

Roulez jeunesse!

Un attroupement géant devant chez Nathan's hot dog, des grappes de promeneurs tout sourire, des mouettes après leur pitance à picorer au dessus du sable bien nettoyé, des cris et des rires jaillissant des manèges, têtes sens dessus dessous: Coney Island a rouvert ses attractions aujourd'hui. 

Début de la saison, cinq mois après avoir été sévèrement touchée par l'ouragan Sandy - avec Red Hook et les Rockaways, c'est un des sites qui a été le plus abîmé.









Ça sentait le printemps à Coney Island, le renouveau. Et nous, fans absolus de cette station balnéaire urbaine et populaire, on ne voulait pas rater ça.







Difficile de s'imaginer les lieux bousillés par l'eau, montée de plusieurs mètres (4 à 5). Tout est propre. Seuls encore quelques tas de débris bien cachés trahissent le nettoyage intégral qu'ont subi les planches, les cabanes à frites tout le long et le parc des manèges.
Aujourd'hui, odeurs de hamburgers gras, valdingues sur des bras articulés géants, tirs dans des assiettes lointaines: ça faisait longtemps.

La télé locale NY ,  là aussi. Moindre des choses.

Le serveur de chez Nathan's, on voyait bien que c'était son premier jour, emmêlée de pinceaux dans la commande, mais bon, le premier de la saison, on pardonne.

Sur la plage, des gosses courant et des tracteurs, qui peaufinent le damage du sable. Fond de l'air encore très frais (mais C'EST QUAND QU'IL S'ARRÊTE L'HIVER?), paquebots à l'horizon et papiers gras... Coney Island, comme toujours.

mercredi 20 mars 2013

Noé connaît son futur lycée!

Ça y est, le Department of Education a rendu son verdict. Noé est admis l'an prochain dans le lycée qu'il avait choisi en premier, Edward Murrow High School, à Brooklyn.
C'est le résultat d'un long processus, commencé fin septembre, qui nous a conduits à de nombreux entretiens, visites d'école, auditions, tests dans différents lycées publics. On a rendu ensuite un formulaire de voeux et voilà le résultat. Excellent.
Noé n'a pas été pris à La Guardia, dont j'ai parlé dans ce blog, l'école qui a inspiré "Fame" et qui se trouve à Manhattan. Mais Murrow, c'est au moins aussi bien.



On a arrosé ça au champagne - raisonnablement - lundi soir, après avoir appris la nouvelle.


Dans les couloirs du lycée.

Une salle de classe.

Murrow s'appuie sur des méthodes pédagogiques alléchantes. L'école promet qu'elle place l'élève au centre de l'apprentissage, et assure s'inspirer des méthodes pédagogiques de John Dewey. Ce penseur du début du XXe siècle défendait l'idée que l'école est partie intégrante de la réforme sociale et qu'il devrait être permis aux élèves de d'agir sur les programmes, acteurs de leur propre apprentissage. 
Ouh là! Dit comme ça, ça fait bien. 

Maintenant, concrètement:
- l'école comporte des filières théâtre, et arts, et musique. Noé a été admis en tant que batteur après audition. 
Murrow produit plein de comédies musicales.

- elle rappelle régulièrement des principes de tolérance et d'acceptation, de respect des différences. Il s'agit aussi de permettre à tous les élèves, quels qu'ils soient, d'apprendre.
- à côté des matières principales (English, Social Studies, Science, Foreign Language and Mathematics), elle propose toutes sortes d'options pour chacun.
-la notation se fait avec des lettres, pas des chiffres. Bon. Pourquoi pas. Moi, je ne suis pas convaincue que cela fasse une réelle différence.
- il existe un truc appelé Opta (activités sur temps optionnel) qui consiste en un créneau libre par jour. On peut l'utiliser pour étudier, aller dans un club, se faire aider dans une matière, déjeuner ou simplement se détendre. A sa guise. Mais en confiance.
elle mise sur l'autonomie. Les élèves sont assez libres, mais il leur faut gérer leur temps et leur travail sérieusement.


Ce lycée porte le nom d'un journaliste pionnier de la radio et télé américaine. Il a notamment contribué à faire chuter le sénateur Mc Carthy. C'est le journaliste incarné par George Clooney dans le film"Good Night, and Good Luck".


extrait du site Internet du lycée, en anglais pour s'entraîner: 

"The Murrow Way
Diane Ravitch, one of America's leading educational historians and reformers wrote, "The school works. It works for academically gifted, for average students and for slow learners. The Edward R. Murrow High School is an example of American public education at its best." Her full article has been reprinted in her book The Schools We Deserve."

mardi 19 mars 2013

Une semaine en images

Moments quotidiens d'une semaine importante et bien remplie, résumée en mots et photos.

- Ça a commencé samedi 9 mars, une journée magnifique qui sentait le printemps.
Léo avait dormi la veille chez son copain du rugby, Eogan, tout en haut de l'île de Manhattan, encore plus au Nord que le Bronx. Il y a passé la matinée tandis que nous sommes allés avec Noé et Félix au Saint John's Recreational Center, en plein dans Crown Heights, quartier peu favorisé de Brooklyn, à l'Est des zones "gentrifiées" de Prospect Heights et de Prospect Park.

Dans Crown Heights.


Ah, le St John's Rec (comme ils disent)! Tout un monde. Implanté, comme la plupart de ces centres, dans les cités HLM (les "projects"), quartiers difficiles, il propose gratuitement aux jeunes sport et activités diverses (et même une piscine couverte!).


Lancer-francs, salle en délire.


L'entrée ne paie pas de mine, mais dans le gymnase au deuxième étage, l'ambiance est à son comble, ce jour-là. Un tournoi de basket de jeunes du centre. Du rap mâtinée de musique créole, à fond, avec commentateur au micro, tribunes combles et affichage lumineux du score. Pour des gosses de 8 ans!

C'est pour cela, pour que Noé puisse faire du basket qu'on est là.
Il s'entraîne dans l'appart...

 Faire faire du sport aux jeunes, c'est pas très simple, ici. Soit c'est cher, soit la saison (très courte) est trop avancée. Ici, c'est gratuit et ils accueillent les gosses tout au long de l'année.

 Mais pas moyen de parler au coach en chef, très pris par la distribution de coupes plus grandes que les joueurs:




Alors, on a regardé, subjugué, et on est repartis après avoir inscrit Noé. Direction le Lower East Side, notre quartier préféré, où nous avons retrouvé nos habitudes chez Tiny's Giant, un resto à sandwichs et salades qui nous servait de QG lors de nos grandes grandes vacances rue Norfolk, en 2010. Nostalgie.

- dimanche, "The Land of Hope" à la Société Japonaise, centre culturel nippon, dans l'Upper East Side. C'était l'anniversaire des trois ans de la catastrophe de Fukushima. Ce film de 2012, récompensé au festival du film asiatique de Toronto, mi-onirique, mi-documentaire, est la première fiction tournée sur le "3/11" (en référence à 9/11, puisque ça s'est passé le 11 mars). Sion Sono, le réalisateur, suit trois ou quatre familles touchées par l'accident nucléaire. Un vieil homme, notamment, choisit de ne pas quitter la zone contaminée, et de rester dans sa ferme, mais envoie fils et belle-fille, enceinte, se mettre à l'abri. Humour, inventivité, émotion, beau film.

dimanche encore, mais le soir, repas chez Minetta's. Avec la TV star culinaire Yves Camdeborde et son épouse Claudine, le fin palais Marc Grand, l'ami Jorge, Tonio et moi. Minetta Tavern est un repaire de famous people (des tables sont réservées aux VIP à chaque coins de la salle): à côté de nous mangeait Matthew Broderick.

- lundi: on a trouvé un nouvel emplacement pour le restaurant. Les frères chinois commençaient à nous courir avec les complications rien que pour arriver à se mettre d'accord sur un bail (c'est dire: la suite, normalement, compte quatre fois plus d'obstacles!). On a abandonné leur local pourtant idéalement situé - mais avec beaucoup de travaux - à Orchard Street. Et on a cherché ailleurs.

On a d'abord vu ça:




Super grand, super cher (25 000 $ par mois), dans Tribeca, séduisant mais prix délirant.


Ensuite, on est passé devant trois autres  emplacements, dans Nolita et Soho, pour finir par voir ça:



PAS MAL, NON?

On est depuis en train de négocier les termes du bail, ça ne se passe pas trop mal, tellement qu'on en croit pas nos yeux. Ici, on a plutôt été habitués à trouver des obstacles sur notre chemin (genre, cet après-midi, on embarque toute la famille au bureau de la Social Security Card, enfin un des bureaux de la ville que j'avais repéré pour son calme et son peu d'affluence, je ne vous dirai pas où, vous allez me piquer le plan. Les enfants sont là aussi car pour avoir une carte de sécu, il faut venir en personne. On a bien apporté tous les doc demandés, on remplit le formulaire de demande et là, l'employée qui n'a dit ni bonjour ni s'il-vous-plaît ni n'a décroché un sourire nous apprend que c'est pas là, que pour notre type de visa, il faut aller à l'Immigration, qu'est à une demi-heure de là et qu'est de toute façon fermée. D'ailleurs, faut prendre RDV par téléphone...).


-mardi, Félix a fait une super oeuvre d'art dans un atelier d'après-école.





-Jeudi et vendredi, il y avait Pam Grier, l'actrice de "Jackie Brown" et de "Coffy", en rencontre au Lincoln Center. Pas pu y aller. Zut.
(mais passé une excellente soirée au bar à vins The Ten Bells, avec mes copines vigneronne Isabelle Villemade et Nathalie Gaubicher).


-Samedi: trop fainéante pour aller au défilé de la Saint-Patrick, sur la 5e avenue. Ouh la vilaine, je m'étais pourtant juré...

-Dimanche  17 mars, partis tard en ville (vous savez, c'est ainsi que l'on appelle Manhattan, à Brooklyn). Euh, on devait être un peu fatigués, parce que, dans le métro :



 Léo s'est baladé avec une copine sur la High Line. Le reste de la bande Cointre, à Central Park. Jour froid, buildings, parc, zoo, on adore. Ça, c'est New York.
Félix et Noé en ont profité pour tomber la veste et faire une petite partie de raquette. Y sont réchauffés, les gars, parce que le thermomètre titrait dans les 1°C.



A côté du zoo, une petite machine nous a séduits. A partir d'un penny (un centime de dollar), elle fabrique des petites médailles à l'effigie d'un animal du zoo (toucan, serpent...). Il suffit de tourner, à la main, une roue qui écrase la pièce. Ce souvenir coûte 50c + 1c, succès garanti.


A la sortie sud du parc, en face de la boutique Apple et FAO Schwartz, le magasin de jouets, est assis le Plaza. Entrée de palace, lustres à pampilles qui en jettent, imposant bouquets de fleurs et, à l'étage, les livres de luxe Assouline, éditeur français de New York. Très très beau, très très cher.

L'entrée du Plaza.

On peut aussi y manger, ce qui réjouit Tonio.

Le soir, alors que j'écris ce post, il neige:


 C'EST QUAND QU'IL S'ARRÊTE, L'HIVER?????











vendredi 15 mars 2013

Bons plans




Clin d'oeil à une super idée: reconstituer, dessiner et peindre les plans d'appartements de séries télé. 
L'artiste espagnol Iñaki Aliste Lizarralde, également décorateur d'intérieur, a mis en vente ces plans sur le site Internet Etsy (un super site de vente d'objets d'art, décoration, cadeau, etc. faits main et qui se trouve à Brooklyn, quartier Dumbo) .

Pour 45 à 100 dollars, on peut acquérir celui de Carrie Bradshaw dans "Sex and the City", de Monica, Rachel, Joey et Chandler dans "Friends", de Ted Mosby ("How I Met Your Mother"), etc, etc.

Beaucoup de ces personnages de fiction sont new-yorkais, mais figure aussi dans le lot la maison des Simpsons (dont la ville de résidence est la réputée Springfield, nom porté par 26 communes aux États-Unis).

Sur le site Nikneuk , Iñaki explique qu'il travaille sans logiciel, juste à la main, avec crayons et pinceaux.

Je trouve super agréable de se ballader dans l'intimité de ces héros familiers. Il faut dire que j'adore regarder les plans, en général... Bizarre?

jeudi 14 mars 2013

La réunion parents-profs

Entre novembre et hier, c'est le jour et la nuit. La première journée parents-profs avait été laborieuse, avec un Félix grincheux, rouspétant contre son école qu'il n'aimait pas, son enseignante qu'il kiffait guère, les autres élèves pas sympas, sa voisine tout le temps à le commander, l'impression constante de n'être "qu'une miette" et sa prof d'ESL (English as a second langage) qui "sentait pas bon".


Dans la queue de la première réunion, en novembre.


La deuxième fois, j'ai vu des myosotis orner les propos de mon fils. Il m'a emmené partout en sautillant, enjoué, enfin familier des lieux. Sa maîtresse, la prof de musique, ceux de sport, celles de science, celle d'ESL, l'ont abondamment loué. 

En maths, ça roule, il lui faut pratiquer la division (ils commencent les fractions). Et en lecture et écriture en anglais, il a atteint le niveau CP-CE1, ce qui l'a d'abord chiffonné (il est un grand de CM1 quand même!), mais qui, il a finit par admettre un tantinet fiérot, représente une progression absolument remarquable. Il est passé en six mois du niveau débutant en anglais deuxième langue au niveau avancé, sans passer par la case intermédiaire. 
Ms. Bone, sa maîtresse, m'a même assuré qu'il apprendrait encore plus vite à partir de maintenant et jusqu'à la fin de l'année, une étude a prouvé que le printemps est la période la plus bénéfique aux acquisitions.

Les profs américains ont le don de rester ultra-positifs à propos des élèves. C'est ici la moindre des choses. Et c'est drôlement motivant.
Je l'ai de nouveau constaté lors du rituel tri-annuel de la réunion parents-profs, qui a lieu pour chacun de nos enfants, à l'école, au collège et au lycée.
Le principe de ces réunions est assez marrant. Après avoir fait la queue (un peu, de toute façon, à New York, c'est dans les gènes), les parents se précipitent devant le bureau des profs qu'ils veulent absolument voir (à leur arrivée, on leur remet une feuille avec tous les numéros de bureaux). Là, ils s'inscrivent sur une liste d'attente que consulte le prof toutes les 10 minutes, pour passer au parent suivant. 
Au lycée de Léo, des élèves surveillent l'heure et tapent à la porte du prof pour lui signaler de stopper l'entretien en cours. Ils tiennent les feuilles d'inscription et renseignent les parents.

Différence notable avec la France: pour ces journées de réunion, les cours sont annulés l'après-midi et le soir, ce qui laisse disponible des horaires assez variés pour les parents (ceux qui ne peuvent pas venir le midi viennent le soir, etc.) 

Là aussi, beaucoup de félicitations. Léo est super apprécié et a de très bons résultats (85 sur 100 de moyenne). Il prend plus de plaisir à faire son travail de classe qu'au début, a compris le système américain: dire que l'on ne comprend pas ou que l'on a besoin de refaire son devoir est au moins aussi valorisé que de donner une bonne réponse.

Il a compris qu'il était fortement apprécié, sans être obligatoire, d'aller voir les profs après les cours (finis à 14h15, ça laisse du temps!) dans leur bureau, qui reste ouvert jusqu'à 17h. C'est là que les ados demandent des explications, qu'ils peuvent obtenir de refaire un devoir, corriger leurs erreurs, pour obtenir une meilleure note (oui, oui, les notes ne sont pas définitives du premier coup!) et qu'ils apprennent à mieux connaître ces adultes qui les entourent. La progression d'un élève compte plus que son niveau absolu.

Noé lui se débrouille très bien. Avec une bonne moyenne, de 80 sur 100, il s'est même permis le luxe de faire sauter les cours d'ESL pour pouvoir aller comme les autres élèves en Social Studies (histoire géo instruction civique) ou en gym qu'il aime beaucoup. Bien sûr, cela a moins plu à la prof d'ESL qui le lui a dit. 
Noé a tellement progressé en expression anglaise qu'il a recommencé à bavarder et s'amuser en classe, il adorait déjà ça en France. Il cartonne en sciences et en Social Studies, patine un peu en algèbre, mais la réunion parents-profs lui a donné l'occasion, après six mois de cours, d'enfin découvrir auprès de l'enseignante de maths qu'il pouvait venir lui demander ses notes (elle ne les donne pas systématiquement ).
Dans le collège de Noé comme à l'école de Félix, la plus grosse affluence se trouvait devant le bureau des profs d'ESL. Plus de la moitié des élèves de la classe de Noé ne parlent pas anglais chez eux.

Et pour attirer les parents, rendre tout ça un peu fun et récolter quelques fonds (dans le système américain, c'est primordial), il y a toujours des gâteaux ou des boissons à acheter, une loterie ou des choses à gagner. A l'école, on pouvait même acheter des livres lors d'un "book fair". Trop top!

mardi 5 mars 2013

Y'a plein de Français en ville (adresses utiles)

Ce doit être l'effet vacances de février. New York regorge de Français. Rien que l'autre jour, matinée à Macy's avec ma soeur et ma nièce, fashionistas avérées, et mon neveu, un peu moins fondu de mode, il faut bien le dire, mais qui a suivi le mouvement, stoïque: des Français, des Français, des Français.
Même chose au musée, et sur le pont de Brooklyn (le traverser fait partie des musts, des choses à faire absolument lors d'une visite ici: attention, bien le traverser dans le sens Brooklyn-Manhattan, la vue est plus belle sur les buildings).

L'entrée du grand magasin Macy's sur Herald Square (34e rue).

Le restaurant Gaonnuri, au 39e étage d'une tour de Broadway.

Un petit resto pas cher tenu par des Français sur Mott Street.


Donc, pour les visiteurs, voici, pêle-mêle, quelques adresses et choses à faire, parmi mes préférées:

MANGER:
Alimentari il buco, restau italien raffiné, un peu cher, mais très bon et la déco est top (53 Great Jones Street, (212) 837-2622).

Vanessa's Dumpling House. Si vous avez tout dépensé dans le resto ci-dessus ou ailleurs, rien ne vaut cette adresse pour vous refaire. Les dumplings, spécialité asiatique, se présentent comme de petits nids de pâtes accueillant viande et légumes, frits ou cuits à la vapeur. On peut manger à sa faim pour quelques dollars... ce qui est très rare! (118 Eldridge St, (212) 625-8008)

Gaonnuri, le resto coréen sur les toits. Une vue imprenable au 39e étage pour un prix raisonnable le midi. Les barbecues sont de qualité inégale (1250 Broadway Penthouse, (212) 971-9045).

Doughnut Plant. Deux adresses pour cette mecque du donut: celle située entre deux synagogues de Lower East Side (379 Grand Street, (212) 505-3700) ou celle située à côté du légendaire Chelsea Hotel (220 23rd Street, (212) 675-9100). Malgré le prestige miteux de la seconde adresse, où ont logé des tas d'artistes et d'écrivains (Bukowski, Forman, Kerouac, Tom Waits, Joan Baez, etc., je préfère la première, c'est celle d'origine, celle que l'on a découverte en premier.
Prendre le donut Tres Leche et le donut Crème brulee.

The Ten Bells, incontournable quand on est un Français en visite à New York. Le seul bar à vins hexagonaux, et que du naturel! Avec une carte des vins d'une longueur (en bouche) à faire pâlir le moindre nectar (247 Broome Street, (212) 228-4450).

Fiat, très français comme son nom ne l'indique pas, en plein Nolita (North of Little Italy), une déco en ode à la petite voiture italienne, petits prix pour des petits dèj et des brunchs tout à fait honnêtes (203, Mott Street).

BOIRE ET VOIR:
Deux lieux top pour boire un coup en se rinçant l'oeil sur les buildings autour: the Ides, au 6e étage du Wythe Hôtel, à Williamsburg (80 Wythe Ave,  Brooklyn, (718) 460-8000), vue à 360 degrés sur Manhattan (sublime!), Brooklyn et Queens; et le bar à cocktails au 18e étage du Standard Hotel (848 Washington Street, (212) 645-4646), où il faut se rendre autour de 18h pour éviter la bousculade.

VISITER: 
le Tenement museum,  visites (en français sur commande) d'appartments des immigrés de la fin du 19e et début 20e, qui arrivaient dans le Lower East Side en direct d'Ellis Island, l'île au large de New York où les services de l'immigration les recensaient et les contrôlaient (103 Orchard Street, (212) 982-8420, 25$ pour une heure de visite).

LÈCHE-VITRINE:
Au chapître des grands magasins, il y a Macy's évidemment, dont la pub dit que c'est le plus grand au monde (dix étages, yes!) et qui propose des escalators vintages en bois d'époque pour accéder aux étages les plus élevés: typique. Mais mon préféré, c'est le plus chic Bloogmindale's, près de Lexington Avenue, mon côté poule de luxe, faut croire. Pas loin, il y a Barneys, TRÉS luxe, sur Madison, mais là, ça fait presque trop.
Pour déculpabiliser en intellectualisant, la librairie Strand et ses beaux livres d'art et de ciné (12e rue et Broadway).

dimanche 3 mars 2013

Happy Birthday au 39e étage


Une basket, une!


Les cousins et les frangins.

Devant la vue sur les buildings.

Le champion.

Anniv de Noé, hier, ses 14 ans. Pour la circonstance, rien ne nous a paru trop haut. On a emmené la famille, les cinq Cointre, tante Isabelle et les deux cousins, Clément et Mathilde, au 39e étage, dans un restaurant coréen perché. 
C'est en plein Koreatown, dans Manhattan, un carré de rues entre la 34e et la 32e, autour de Broadway, où le plat le plus en vogue est le barbecue (coréen donc). C'est ce qu'on a mangé.
Une vue à couper le souffle sur l'Empire State Building, qui s'impose à quelques rue de là (d'en haut, on croirait le toucher), et sur tous les réservoirs d'eau des toits situés moins haut. Le MetLife pas si loin, le Chrysler à cache-cache, l'Hudson River en toile de fond à l'Ouest, l'East River entre deux verticales. Des sursauts de lumière écartent les nuages denses, il neige un peu, des flocons oubliés par le froid descendant.
Dedans, chaleur des cadeaux et des embrassades. Des baskets pour une carrière de champion, rouges et noires assorties au short déjà dans l'armoire, plus d'autres choses, et un sablé en forme de gâteau géant. Noé est super content.