dimanche 9 décembre 2012

La gazette des Français new-yorkais

Une réunion de rédaction! Ça faisait un moment que je n'avais pas participé à un tel moment de collégialité  journalistique. Depuis le mois de juin, à vrai dire; depuis que nous avons déménagé à New York, il faut dire. Et bien, ça m'a fait très plaisir.
Pour les non-initiés, une réunion de rédaction sert à rassembler les journalistes d'un même titre pour les faire réfléchir ensemble aux sujets qu'ils vont retenir pour publication. Ce peut être robotatif, ennuyant, mais c'est souvent stimulant, et un peu potache, côté humour.

La réunion de rédaction de French Morning, jeudi, était de cet acabit-là, sympa, tonique et amicale.

Nous étions onze, dès 10h dans les bureaux de la 5e avenue. Trois hommes, huit femmes. Ce genre de meeting n'a pas lieu très souvent chez French Morning. Je tombais bien.

http://frenchmorning.com/ny/category/magazine/

La plupart des journalistes sont des pigistes (payés à l'article), comme moi. Des jeunes. Avec de l'expérience en France. L'équipe change souvent, au gré des arrivées et des départs au bout de trois mois (séjour maximum possible avec un simple passeport, sans visa). Certains viennent tenter leur chance, essayer de se faire une place dans la Grosse Pomme. D'autres accompagnent leur conjoint, ont démissionné de leur journal en France. D'autres encore sont des correspondants réguliers pour des journaux ou radios ou télés français.
Tous ou presque passent par French Morning.

Ce journal sur Internet a été créé par un ancien journaliste du Point, en 2007. Emmanuel Saint Martin, également correspondant de France 24, New-Yorkais depuis huit ans, a eu l'idée de cette gazette des Français de New York, ceux qui y habitent comme ceux qui la traversent.

Il a lancé depuis plusieurs éditions: Miami, Texas, San Francisco, Los Angeles.

On a abordé les sujets liés à Noël, le lancement de nouvelles rubriques,  des choses sur les visas, la citoyenneté américaines, les auteurs de BD français à NY, etc.

Drôle de sensation de retrouver, à New York, ce journalisme "de locale" que j'ai pratiqué et aimé, des années durant, à Ouest-France.

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